FICHE DE RENSEIGNEMENTS: Changements climatiques et sécheresse

Les changements climatiques vont accroître les risques de sécheresses et leur gravité dans certaines régions du Canada qui font déjà face à des pénuries d’eau, comme le sud des Prairies et l’intérieur de la Colombie-Britannique (Bonsal et coll. 2019). Une sécheresse est une période de temps anormalement sec suffisamment longue pour causer des pénuries d’eau graves pour les écosystèmes naturels, l’agriculture et les populations.

Les changements climatiques rendent les sécheresses plus fréquentes et plus graves

  • En raison des changements climatiques, les sécheresses sont devenues plus fréquentes et plus sévères dans le monde entier; cette tendance devrait se poursuivre en s’aggravant (GIEC 2023, p. 67; Chiang et coll. 2023).
  • Les changements climatiques exacerbent la sécheresse, à la fois parce qu’ils modifient les régimes de pluie et parce qu’ils augmentent les températures, laissant les écosystèmes de plus en plus vulnérables au temps sec. La hausse des températures met à l’épreuve l’alimentation en eau, en accroissant les taux d’évaporation et la consommation d’eau pour les plantes (Walker et Van Loon 2023), entraînant des conditions de sol plus sèches et une pénurie d’eau (Overpeck et Udall 2020).
  • Les températures mondiales en hausse modifient les régimes de précipitations (Organisation des Nations Unies, s.d.; Zhang et coll. 2019),  réduisent la couverture de neige et réduisent les apports en eau issus des glaciers à mesure que ceux-ci rétrécissent.
  • Les changements climatiques accélèrent également le développement de sécheresses, rendant les « sécheresses éclair » plus courantes (Yuan et coll. 2023). Cette nouvelle réalité rend les prévisions et la surveillance des sécheresses plus difficiles.
  • Au cours du 21e siècle, la superficie totale des terres soumises à des sécheresses devrait augmenter; plus de 40 % de la superficie des terres mondiales devrait connaître un assèchement toute l’année d’ici la fin du siècle, même dans les scénarios de faibles émissions (GIEC 2023, p. 1119; Cook et coll. 2020).

Les changements climatiques accentuent les conditions de sécheresse dans certaines régions canadiennes

Les sécheresses sont des catastrophes coûteuses

  • Les sécheresses ont été un facteur important de l’augmentation spectaculaire récente des paiements d’assurance-récolte au Canada, qui sont passés de 890 millions de dollars en 2018 à 4,9 milliards de dollars en 2022 (Arnason 2024).
  • Les dédommagements d’assurance pour sécheresse aux agriculteurs et à l’industrie agroalimentaire de l’Alberta ont atteint le record de 326,5 millions de dollars en 2023; plus du triple des dédommagements pour la sécheresse de 2021, selon l’Agriculture Financial Services Corporation (Smith 2024).
  • Du fait de graves sécheresses, le rendement des cultures en Saskatchewan a diminué d’un record de 47 % en 2021. Cette année-là, la Saskatchewan a été la seule province à enregistrer un repli de l’économie (-0,3 %). Statistique Canada a déclaré : « Si l’activité a augmenté dans la plupart des secteurs de l’économie, ces hausses ont été entièrement annulées par la pire sécheresse survenue en près de 20 ans. » (Statistique Canada 2022)
  • Dans la région de l’Abitibi, les producteurs de foin ont reçu une indemnisation record de 6,8 millions de dollars pour la sécheresse de 2023, plus que le triple de la moyenne annuelle (Cameron 2024).
  • En janvier 2024, les conditions de sécheresse en Colombie-Britannique et au Manitoba ont entraîné la baisse des niveaux de l’eau dans les réservoirs hydroélectriques, forçant les deux provinces à importer de l’électricité de l’extérieur de ces provinces (Presse canadienne 2024).
  • La pénurie d’eau dans ses réservoirs a forcé Hydro-Québec à réduire de moitié ses exportations d’électricité en 2023 et 2024, ce qui s’est traduit par une baisse de revenus de 866 M$ pour la société d’État en 2024 seulement (Hydro-Québec 2024). Dans la même veine, une sécheresse au Manitoba en 2021 a limité la production d’électricité, entraînant une perte de 248 M$ pour Manitoba Hydro (Manitoba Hydro 2022).

Les sécheresses menacent la santé de la population canadienne

  • Les sécheresses peuvent dégrader la qualité de l’eau potable et accroître le risque de maladies hydriques, car la lenteur des écoulements et une plus grande évaporation concentrent les polluants dans les étendues d’eau et favorisent la prolifération d’algues toxiques (Yusa et coll. 2015).
  • Les sécheresses peuvent contribuer à des problèmes respiratoires (Yusa et coll. 2015), du fait de la poussière des sols asséchés balayée par le vent, aggravant l’asthme et d’autres affections respiratoires.
  • Les sécheresses peuvent accroître le risque d’infections chez les personnes qui pratiquent des activités aquatiques, particulièrement lors de périodes chaudes et sèches où la fréquentation des plans d’eau augmente (Yusa et coll., 2015).
  • La sécheresse est également associée à des enjeux de santé mentale, tels que l’anxiété, la dépression et une hausse du risque de suicide, surtout chez les agriculteurs, qui peuvent subir un stress financier et émotionnel important durant ces épisodes (Ellis et Albrecht, 2017).

Les sécheresses augmentent les risques d’inondations, de feux de forêt et de dégradation des écosystèmes

  • Les sécheresses alimentent les feux de forêt en asséchant la végétation et les sols, créant ainsi des conditions hautement inflammables. Le manque d’eau prolongé affaiblit les arbres et les plantes, qui perdent leurs feuilles ou leurs aiguilles, s’assèchent et finissent par mourir, augmentant le combustible disponible. Parallèlement, la chaleur et la sécheresse abaissent l’humidité et accroissent les risques qu’une étincelle, qu’elle provienne de la foudre, d’un équipement ou de l’activité humaine, déclenche un incendie. Une fois allumés, le faible taux d’humidité permet aux feux de se propager rapidement et de brûler avec plus d’intensité, ce qui accroît la menace pour les communautés, les écosystèmes et les infrastructures essentielles.
  • Selon les études d’attribution, les changements climatiques ont plus que doublé la probabilité de sécheresse et d’épisodes de chaleur extrême qui ont alimenté les feux de forêt records dans l’Est du Canada en 2023.
  • Juillet 2024 a été marqué par une chaleur et une sécheresse exceptionnelles au parc national de Jasper, des conditions qui ont aggravé le risque d’incendie et rendu les forêts plus vulnérables avant l’important brasier qui a détruit une grande partie de la ville de Jasper.
  • La sécheresse peut accroître le risque d’inondation. Un temps sec dégrade la qualité des sols et tue la végétation, réduisant la capacité d’absorption des sols. Si de fortes précipitations suivent une sécheresse, l’eau peut ruisseler plus facilement, ce qui accroît les risques d’inondation (Bonsal et coll. 2019).
  • Les sécheresses dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique, en particulier en juillet et août au moment de la migration des saumons (Curran et Marsden 2021) vers leurs zones de fraie en amont, peuvent causer des dommages graves et durables dans leurs populations, aux écosystèmes ainsi qu’aux communautés autochtones qui en dépendent (Curran et Marsden 2021).

Les administrations publiques peuvent faire beaucoup pour protéger la population canadienne de l’aggravation des risques de sécheresse

Les scientifiques ont avisé que les conséquences des changements climatiques ne feront que s’aggraver à mesure qu’augmente la concentration des gaz retenant la chaleur dans l’atmosphère (GIEC 2022). Les administrations publiques du monde entier, y compris celles du Canada, doivent agir immédiatement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement planétaire.

Parce que les répercussions des changements climatiques se font déjà sentir et s’aggravent, les collectivités et les administrations publiques doivent collaborer pour s’adapter et se préparer au risque actuel accru de sécheresses. Parmi les mesures que les gouvernements peuvent prendre, il y a:

  • Planification proactive : tous les ordres de gouvernements devraient appliquer une planification proactive en matière de sécheresse, en élaborant et en mettant en œuvre des plans d’intervention en cas de sécheresse, comme celui de l’Alberta. Ces plans peuvent comprendre des stratégies de gestion des ressources en eau et de coordination des efforts entre les secteurs et collectivités touchés (Gouvernement de l’Alberta 2024).
  • Conserver l’eau : la conservation de l’eau peut atténuer les impacts négatifs des sécheresses et comprend des restrictions sur l’usage de l’eau, volontaires ou obligatoires, lors de périodes de disponibilité réduite. Des experts avertissent que des politiques de réduction de la consommation pourraient s’avérer nécessaires pour éviter le gaspillage, comme l’implantation d’un système universel de comptage de l’eau à l’échelle provinciale.
  • Protéger la qualité de l’eau : l’intensification des tests de qualité de l’eau et de la surveillance des eaux récréatives durant les sécheresses contribuent à prévenir les effets néfastes sur la santé publique (Yusa et coll., 2015).
  • Renforcer la résilience agricole : les gouvernements peuvent renforcer la résilience face aux sécheresses en améliorant les systèmes d’alerte précoce, comme l’Outil de surveillance des sécheresses au Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada 2024), en soutenant les investissements dans l’irrigation et le stockage de l’eau et en encourageant l’adoption de variétés de cultures résistantes à la sécheresse.
  • Soutien aux communautés agricoles : de bonnes assurances-récolte, des programmes d’aide en cas de catastrophe et des services de soutien en santé mentale sont essentiels pour aider les familles agricoles et les communautés rurales à composer avec la détresse financière et émotionnelle liée aux sécheresses (Bonsal et coll. 2011; Hart et coll. 2011).

Investir dans le renforcement des infrastructures hydroélectriques : le secteur hydroélectrique pourrait s’adapter aux sécheresses en continuant à investir dans une infrastructure de gestion de l’eau (comme des réservoirs), pour assurer le maintien de la production d’énergie même en cas de faibles niveaux d’eau (BC Hydro 2024).

Ressources

Spécialistes disponibles pour commenter et offrir des renseignements contextuels sur ce sujet :

  • Ryan Ness est directeur de recherche en mesures d’adaptation à l’Institut climatique du Canada et chercheur principal de la série Les coûts des changements climatiques de l’Institut (heure de l’Est, anglais et français).

Pour de plus amples détails ou pour interviewer un(e) spécialiste, veuillez communiquer avec :

Claudine Brulé
Spécialiste des communications et des relations avec les médias
cbrule@climateinstitute.ca
514-358-8525

Références

Agriculture et Agroalimentaire Canada. 2024. Outil de surveillance des sécheresses au Canada. https://agriculture.canada.ca/fr/production-agricole/meteo/outil-surveillance-secheresses-au-canada

Arnason, Robert. 2024. « Crop Insurance Costs Explode. » The Western Producer, 29 février. https://www.producer.com/news/crop-insurance-costs-explode/

BC Hydro 2024. « How we manage drought conditions. » https://www.bchydro.com/energy-in-bc/operations/transmission-reservoir-data/drought-management.html

Bonsal, B.R., D.L. Peters et coll. 2019. « Évolution de la disponibilité de l’eau douce à l’échelle du Canada; chapitre 6 du Rapport sur le climat changeant du Canada. » Gouvernement du Canada. https://changingclimate.ca/CCCR2019/fr/chapitre/6-0/

Cameron, Daphné. 2024. « Compensations pour Pertes Agricoles : Un milliard pour les agriculteurs après une année désastreuse. » La Presse, 21 mars. https://www.lapresse.ca/actualites/2024-03-21/compensations-pour-pertes-agricoles/un-milliard-pour-les-agriculteurs-apres-une-annee-desastreuse.php.

Presse canadienne. 2024. « Drought in Western Canada Impacting Hydropower Production as Reservoirs Run Low. » Business in Vancouver, 29 janvier. https://www.biv.com/news/resources-agriculture/drought-western-canada-impacting-hydropower-production-reservoirs-run-low-8295183

CBC News 2023. « Drought is causing B.C. utilities to import more power — and that will affect your bills in 2024. » 21 décembre. https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/bc-electric-rate-changes-as-province-imports-power-1.7065802

Chiang, Felicia, Omid Mazdiyasni et Amir AghaKouchak. 2021. « Evidence of Anthropogenic Impacts on Global Drought Frequency, Duration, and Intensity. » Nature Communications 12(1). https://doi.org/10.1038/s41467-021-22314-w

Cook, Benjamin I., Justin S. Mankin, Kate Marvel, A. Park Williams, Jason E. Smerdon et Kevin J. Anchukaitis. 2020. « Twenty-First Century Drought Projections in the CMIP6 Forcing Scenarios. » Earth Future 8 (6). https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2019EF001461

Curran, Deborah et Tara Marsden. 2021. L’Ayookxw s’inscrit dans la lutte aux changements climatiques. Institut climatique du Canada. 21 juin. https://institutclimatique.ca/publications/layookxw-sinscrit-dans-la-lutte-aux-changements-climatiques/

Gouvernement de l’Alberta. 2024. Alberta Drought Response Plan. Environment and Protected Areas. 14 août. https://www.alberta.ca/system/files/epa-alberta-drought-response-plan.pdf

GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). 2023. Climate Change 2021 – The Physical Science Basis: Contribution du groupe de travail II au sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cambridge : Cambridge University Press.

Manitoba Hydro 2022. « Manitoba Hydro posts $248 million consolidated net loss due to drought: 2021-22 Annual Report. » 29 septembre. https://www.hydro.mb.ca/fr/articles/2022/09/manitoba_hydro_posts_248_million_consolidated_net_loss_due_to_drought_2021_22_annual_report/

Ressources naturelles Canada. 2024. « Sécheresse. » Ressources naturelles Canada, 12 avril. https://ressources-naturelles.canada.ca/secheresse/17773.

Overpeck, Jonathan T. et Bradley Udall. 2020. « Climate Change and the Aridification of North America. » Proceedings of the National Academy of Sciences 117(22) : 11856-11858. https://doi.org/10.1073/pnas.2006323117 

Smith, Madeline. 2024. « Farmers, Ranchers Worry About Coming Season Amid Drought, High Pasture Insurance Payouts. » CBC, 26 février. https://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/alberta-farmer-rancher-drought-insurance-1.7124671.

Statistique Canada. 2022. « La sécheresse fait reculer l’économie de la Saskatchewan en 2021. » Statistique Canada. 23 septembre. https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/1852-la-secheresse-fait-reculer-leconomie-de-la-saskatchewan-en-2021

Statistique Canada. 2024. Coup d’œil sur l’énergie : examen du premier trimestre de 2024. https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/6447-coup-doeil-sur-lenergie-examen-du-premier-trimestre-de-2024

Organisation des Nations Unies. s.d. « L’eau – au cœur de la crise climatique. » Organisation des Nations Unies. https://www.un.org/fr/climatechange/science/climate-issues/water

Walker, David et Anne F. Van Loon. 2023. « Droughts Are Coming on Faster. » Science 380 (6641) : 130-132. https://doi.org/10.1126/science.adh3097

World Weather Attribution. 2023. « Climate change more than doubled the likelihood of extreme fire weather conditions in Eastern Canada. » Août 22. https://www.worldweatherattribution.org/climate-change-more-than-doubled-the-likelihood-of-extreme-fire-weather-conditions-in-eastern-canada/ 

Yuan, Xing, Yumiao Wang, Peng Ji, Peili Wu, Justin Sheffield et Jason A. Otkin. 2023. « A Global Transition to Flash Droughts under Climate Change. » Science, 380 (6641), 187-191. https://doi.org/10.1126/science.abn6301

Yusa, Anna, Peter Berry, June J. Cheng, Nicholas Ogden, Barrie Bonsal, Ronald Stewart et Ruth Waldick. 2015. « Climate Change, Drought and Human Health in Canada. » International Journal of Environmental Research and Public Health 12(7) : 8359-8412. https://doi.org/10.3390/ijerph120708359

Zhang, Xuebin, Greg Flato, Megan Kirchmeier-Young, Lucie Vincent, Hui Wan, Xiaolan L. Wang, Robin Rong, John Fyfe, Guilong Li et Viatchelsav V. Kharin. 2019. « Les changements de température et de précipitations au Canada. » dans Rapport sur le climat changeant du Canada, édité par E. Bush et D.S. Lemmen, 112-193. Gouvernement du Canada. https://changingclimate.ca/CCCR2019/fr/chapitre/4-0/4-3/summary/

De nouvelles études promeuvent les perspectives autochtones du Canada sur l’énergie et le climat

16 juin 2025 | TORONTO—De nouvelles études publiées aujourd’hui promeuvent des perspectives autochtones sur le développement d’une économie plus verte et de politiques climatiques dans les collectivités du pays.

En particulier, des chercheurs et auteurs autochtones ont mené cinq études de cas inédites qu’ont présentées l’Institut climatique du Canada et le Centre for Indigenous Environmental Resources (CIER) dans le cadre du programme Perspectives autochtones. Ce dernier, qui en est à sa cinquième année, réunit des avis et des solutions d’experts autochtones sur la réponse aux changements climatiques et les énergies propres.

Sujets des études de cas de l’année :

  • L’inclusion autochtone dans les projets de transport d’électricité pour libérer le potentiel d’énergie renouvelable du Canada (auteurs : Frank Busch, Joel Krupa, et Kevin Hanna)
  • La souveraineté des Premières Nations dans les efforts pour assurer la sécurité énergétique de tous les Néo-Brunswickois (auteurs : Kevin Woods, Tracy Primeau et Claire Harris)
  • Le rôle central de la gouvernance anishnabe dans la restauration des populations d’orignaux et d’un climat sain (autrices : Shannon Chief et Jaimie Vincent)
  • L’importance des écosystèmes économiques autochtones pour l’adaptation climatique et la gestion des pêches (auteurs : Tasha Brooks et Leighton Gall)
  • Les efforts des Amis de la rivière Attawapiskat pour protéger la terre, l’eau, la culture et nos relations du Cercle de feu proposé (auteurs : Michel Koostachin, Rick Cheechoo et Kerrie Blaise)

Les auteurs des études de cas parleront de leur travail lors de deux tables rondes virtuelles les 18 et 19 juin. La première réunion portera sur le caractère indispensable de la gouvernance et des paradigmes autochtones dans les politiques sur le climat, et la deuxième, sur les retombées potentielles d’une plus grande participation autochtone dans l’élaboration, la mise en place et la sûreté de solutions d’électricité propre.

Inscrivez-vous pour assister aux tables rondes du programme Perspectives autochtones les 18 et 19 juin 2025, ou lisez en ligne les études de cas de l’année.

LE PROGRAMME PERSPECTIVES AUTOCHTONES

Depuis 2020, l’Institut climatique du Canada et le Centre for Indigenous Environmental Resources dirigent ensemble le programme Perspectives autochtones pour réunir les études dirigées par des Autochtones sur les politiques climatiques et amplifier leur voix au chapitre des solutions, des obstacles et des leçons apprises en matière de lutte contre les changements climatiques et de participation à la transition énergétique. Ce programme vise à faire progresser les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Ses études de cas abordent un large éventail de sujets, ce qui témoigne de la diversité des perspectives autochtones au Canada. Elles sont choisies à l’issue d’un processus de sélection concurrentiel, puis développées à l’aide du financement et du mentorat des organismes qui les présentent. Les participants au programme gardent les droits exclusifs sur leurs études, conclusions et publications, et les points de vue et recommandations présentés correspondent aux recherches et aux conclusions de chaque auteur.

CITATIONS

« Les points de vue et les travaux de recherche des Autochtones sont indispensables à la prise de décisions d’action climatique et d’économie efficaces pour l’ensemble de la population. Nous sommes ravis d’en être à la cinquième année de collaboration avec le Centre for Indigenous Environmental Resources pour amplifier la connaissance, la recherche et l’autorité autochtones sur d’importants enjeux climatiques critiques. »

— Rick Smith, président, Institut climatique du Canada

« Ces nouvelles études de cas du programme Perspectives autochtones présentent des faits déterminants pour la population, les écosystèmes et les politiques du Canada tout entier, de la sécurité énergétique du Nouveau-Brunswick aux stratégies d’adaptation pour les communautés de pêche commerciale en Colombie-Britannique. Quiconque s’intéresse à l’atténuation des changements climatiques, aux questions d’adaptation et à la transition vers une économique propre peut apprendre des auteurs de ces études. »

— Maria Shallard, directrice, recherche autochtone, Institut climatique du Canada

« Les recommandations des Autochtones en matière de politique climatique doivent être entendues. Tout comme le son d’un tambour inspire tout ceux qui l’entendent, les études de cas du programme Perspectives autochtones portent des messages d’espérance en un avenir plus durable empreint d’une collaboration respectueuse des diverses cultures, langues et connaissances. »

Shianne McKay, gestionnaire principale de projets, CIER

RESSOURCES

NOUS JOINDRE

Pour planifier une entrevue avec l’Institut ou le CIER sur le programme Perspectives autochtones, ou pour parler aux auteurs des études de cas de l’année, veuillez joindre :

Claudine Brulé (heure de l’Est)
Responsable des communications et des relations publiques
Institut climatique du Canada
226 212-9883

Krystal Northey (heure du Pacifique)
Chargée de projet, Affaires publiques
Institut climatique du Canada
250 818-3748

L’Institut climatique du Canada

L’Institut climatique du Canada est l’organisme par excellence au pays pour la recherche sur les politiques climatiques. Il produit des analyses rigoureuses, des modélisations économiques et des études approfondies pour stimuler la croissance économique propre et la concurrentialité sobre en carbone, pour réduire les émissions et accélérer la transition du Canada vers la carboneutralité, et pour augmenter la résilience de l’économie et des infrastructures face au réchauffement climatique.
institutclimatique.ca

Centre for Indigenous Environmental Resources

Le Centre for Indigenous Environmental Resources (CIER) est un organisme caritatif national dirigé par des Autochtones qui favorise la diversité et la collaboration entre les nations autochtones afin de développer leur capacité, de renforcer et de soutenir les communautés durables et de favoriser un environnement sain.
yourcier.org

Rapport : Sans modification rapide des politiques, le Canada risque d’être privé de milliards de dollars en investissements dans les minéraux critiques 

OTTAWA, le 12 juin 2025 – Une nouvelle étude de l’Institut climatique du Canada recommande aux gouvernements de rapidement réduire les risques liés aux investissements dans les minéraux critiques et raccourcir les échéances des projets – sans compromettre les droits autochtones et les protections environnementales – afin de ne pas passer à côté d’une opportunité économique de plusieurs milliards de dollars.

Six minéraux critiques prioritaires – le cuivre, le nickel, le lithium, le graphite, le cobalt et les éléments des terres rares – sont essentiels aux technologies propres, notamment aux panneaux solaires et aux véhicules électriques. Le Canada a à peine touché aux réserves existantes alors que ces minéraux, essentiels à la sécurité énergétique nationale et à la transition mondiale, sont de plus en plus en demande.

Selon l’étude de l’Institut climatique publié aujourd’hui, intitulée « Trajectoire critique : Sécuriser la place du Canada dans la course internationale aux minéraux critiques », des investissements nettement plus importants dans ces six minéraux critiques seront nécessaires pour répondre aux besoins croissants du marché national et international.  À défaut d’agir, le Canada pourrait laisser filer un manque à gagner de 12 milliards de dollars par an d’ici 2040 — rien que pour répondre à la demande nationale. Concurrence accrue dans l’industrie des minéraux critiques, bouleversements géopolitiques, évolution rapide des relations commerciales : le Canada aurait besoin de 30 milliards de dollars en investissements sur 15 ans afin de profiter pleinement du potentiel de ses minéraux critiques. La demande mondiale en minéraux critiques devrait doubler d’ici 2040; pour y répondre, le Canada devra mobiliser 65 milliards de dollars d’investissements sur la même période.

Ces investissements sont prometteurs, mais ils restent exposés à une forte incertitude liée à la volatilité des prix et à la concentration des décisions dans les mains de quelques grands acteurs. Pour donner plus de certitude aux investisseurs, les gouvernements devraient agir rapidement et partager les risques au moyen de programmes et de politiques ciblés, tels que des participations au capital, des accords d’exploitation ou des contrats sur différence.

Le rapport souligne que, pour réussir, les projets liés aux minéraux critiques requièrent des partenariats solides avec les nations et les communautés autochtones, la reconnaissance et le respect continus des droits et de l’autodétermination autochtones, ainsi qu’une protection solide de l’environnement. Il recommande aux gouvernements de simplifier et d’accélérer les processus d’évaluation des projets en réduisant les inefficacités, mais prévient que de négliger les droits autochtones et la protection de l’environnement mènera assurément à des délais encore plus longs.  

Plus précisément, le rapport présente aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux plusieurs recommandations visant à réduire les risques associés aux projets d’exploitation de minéraux critiques : 

  • Établir des ententes avec des entreprises privées pour partager les risques financiers d’investissements dans de tels projets.
  • Offrir davantage de financement pour la participation et les partenariats autochtones dans le cadre de projets miniers et faciliter l’accès aux capitaux nécessaires pour acheter des parts.
  • Renforcer la réglementation minière pour réduire les risques environnementaux et les obligations pour les collectivités touchées, en s’appuyant sur des normes volontaires existantes.
  • Optimiser les processus d’évaluation de projets et de prise de décision dans plusieurs régions, sans compromettre les protections environnementales et les exigences de consultation autochtone.

De plus, l’Institut a commandé trois articles complémentaires sur des sujets connexes : la participation autochtone dans le secteur des minéraux critiques, les émissions causées par l’intensification de l’industrie minière au Canada et les moyens de réduire les risques environnementaux liés à l’exploitation accrue.

Citations

« Dans un contexte où la transition énergétique mondiale continue de s’accélérer, les minéraux critiques représentent un débouché de plusieurs milliards de dollars pour le Canada. Cependant, l’industrie nationale ne parvient pas à attirer suffisamment d’investissements pour répondre à la demande. Tandis que la concurrence s’exacerbe et que les relations commerciales évoluent, les gouvernements devraient adopter rapidement des politiques visant à débloquer des investissements privés et à injecter des ressources dans le marché au plus vite, tout en concluant des partenariats respectueux avec les communautés autochtones et en réduisant les risques environnementaux. »

— Rick Smith, président, Institut climatique du Canada 

« Pour maintenir sa place dans la course aux minéraux critiques, le Canada doit agir sans tarder et débloquer des investissements publics et privés, qui lui permettront de réaliser sa transition énergétique en lui donnant accès aux composants de base des technologies propres. Le rapport Trajectoire critique propose une approche détaillée des mesures que peuvent prendre les gouvernements pour profiter de cette occasion. »

— Marisa Beck, directrice, Croissance propre, Institut climatique du Canada

« Tous les projets de croissance propre seront menés sur des terres visées par un traité, des régions faisant l’objet d’une revendication territoriale, des territoires traditionnels ou des zones proches de communautés autochtones. Ce moment unique peut servir à réitérer les droits territoriaux et à l’autodétermination, ce qui favorisera des partenariats sincères entre les nations autochtones, les entreprises et le gouvernement. Dans son rapport, l’Institut montre clairement au Canada comment collaborer pleinement avec les peuples autochtones pour faire grandir le secteur des minéraux critiques. »
— JP Gladu, fondateur et dirigeant, Mokwateh

« Le Canada a la possibilité de diriger la transition vers des sources d’énergie plus propres, mais, pour saisir cette occasion, il lui faut accélérer le développement d’une chaîne de valeur nationale sécurisée et circulaire – faisant le lien entre la mine, le marché et la récupération – dans le secteur des batteries. Les investissements dans l’exploitation et le traitement des minéraux critiques au Canada créeront des emplois, feront croître l’économie et garantiront au pays une place de chef de file mondial dans la chaîne de valeur des batteries. »

— Sean de Vries, directeur général, Battery Metals Association of Canada

« Le Canada est devant une occasion en or de mettre à profit ses réserves de minéraux critiques, qui sont essentiels dans une économie à faibles émissions. Le rapport démontre sans aucun doute l’importance de faciliter le financement des projets miniers, pour que cet avenir devienne une réalité. En déployant des garanties de prêt et d’autres instruments de partage des risques financiers visant à rendre les projets plus sûrs, les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada attireront des capitaux privés et maintiendront les projets à flot, malgré l’incertitude du marché. »

— John Stackhouse, premier vice-président, bureau du chef de la direction, Banque Royale du Canada

Ressources

Coordonnées

Claudine Brulé (heure de l’Est)
Cheffe, communications et relations externes 
Institut climatique du Canada
514 358-8525

Krystal Northey (heure du Pacifique)
Chargée de projet, Affaires publiques
Institut climatique du Canada
226 212-9883

L’Institut climatique du Canada 

L’Institut climatique du Canada est l’organisme par excellence au pays pour la recherche sur les politiques climatiques. Il produit des analyses rigoureuses, des modélisations économiques et des études approfondies pour stimuler la croissance économique propre et la concurrentialité sobre en carbone, pour réduire les émissions et accélérer la transition du Canada vers la carboneutralité, et pour augmenter la résilience de l’économie et des infrastructures face au réchauffement climatique.https://institutclimatique.ca/

La lutte contre les changements climatiques est essentielle pour bâtir une économie forte et sécuritaire

OTTAWA — Rick Smith, président de l’Institut climatique du Canada, a fait la déclaration suivante en réaction au discours du Trône prononcé aujourd’hui par Sa Majesté le roi Charles III, au nom du gouvernement du premier ministre Mark Carney:

« Le discours du Trône lu aujourd’hui met en lumière l’engagement du gouvernement Carney à prioriser des politiques visant à renforcer l’économie, à diversifier les relations commerciales et à faire avancer la lutte contre les changements climatiques. L’Institut climatique du Canada salue l’accent mis sur l’accélération des projets structurants et des investissements en infrastructures, la volonté de faire du Canada une superpuissance en énergie propre et un chef de file mondial en science et innovation, ainsi que l’engagement à rendre les nouveaux logements à la fois abordables et résilients.

« Une stratégie économique solide doit inclure des actions concrètes pour lutter contre les changements climatiques, améliorer l’abordabilité et investir dans l’innovation sobre en carbone. Pour concrétiser les engagements économiques présentés dans le discours du Trône, nous encourageons le gouvernement fédéral à agir sans délai sur cinq priorités incontournables: renforcer les systèmes de tarification du carbone pour l’industrie; finaliser la réglementation sur le méthane dans le secteur pétrolier et gazier; mettre en œuvre le crédit d’impôt pour l’électricité propre; établir une taxonomie climatique propre au Canada pour guider les investissements financiers, et intégrer des normes précises de protection contre les inondations et les incendies dans les projets de logements financés par Ottawa.

« Les changements climatiques augmentent déjà le coût de la vie des Canadiennes et des Canadiens. Les dommages causés par des événements climatiques font grimper le coût de la vie de plus de 700 $ par ménage, chaque année, que ce soit par la hausse du prix des aliments en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des primes d’assurance habitation ou les taxes accrues pour financer les coûts liés aux catastrophes et aux réparations d’infrastructures. Pour bâtir une économie canadienne forte et résiliente, il faut réduire les coûts liés aux changements climatiques en protégeant nos logements et nos collectivités, tout en accélérant la mise en œuvre de politiques qui réduisent les émissions et stimulent l’innovation.

« Comme l’a souligné Sa Majesté le roi Charles III dans son allocution, il n’y a pas de temps à perdre. Agir rapidement sur ces priorités renforcera l’avantage concurrentiel du Canada dans une économie mondiale de plus en plus imprévisible, tout en affirmant sa souveraineté, sa résilience et sa sécurité énergétique. »

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Contacts pour les médias 

Claudine Brulé (Heure de l’Est, français et anglais)
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Geler le prix du carbone industriel en Alberta minera l’investissement et la certitude pour les entreprises

OTTAWA—Dale Beugin, vice-président exécutif de l’Institut climatique du Canada, a fait la déclaration suivante au sujet de la décision du gouvernement de l’Alberta de geler la tarification du carbone industriel: 

« La décision du gouvernement de l’Alberta est un pas en arrière. Geler la tarification du carbone industriel érodera la confiance des investisseurs, et nuira à la compétitivité de la province à long terme en plus d’affaiblir sa capacité à réduire ses émissions. »

« La tarification du carbone industriel fonctionne. Les recherches du projet 440 mégatonnes de l’Institut climatique démontrent que les systèmes en place en font plus pour réduire les émissions d’ici à 2030 que toutes les autres politiques. Ils créent des marchés de crédits qui encouragent les investissements dans des projets sobres en carbone — comme la capture et le stockage du CO₂ ou les énergies renouvelables — tout en incitant les grands émetteurs à améliorer leurs performances afin d’éviter les coûts liés au carbone. »

« Ces systèmes de tarification du carbone industriel  ne portent des fruits que lorsque les investisseurs et les marchés bénéficient d’une prévisibilité. L’Alberta compte déjà des milliards de dollars de projets de décarbonation fondés sur le système en actuel, et jusqu’à cinq milliards de dollars en crédits carbone. En gelant le prix de ces crédits, on ébranle les fondements mêmes de ces investissements: les projets en cours deviennent plus coûteux et la confiance — et donc les capitaux — dans de futurs projets sobre en carbone. »

« Rappelons que les systèmes comme celui de l’Alberta ont été conçus pour minimiser les coûts et préserver la compétitivité des entreprises. Nos analyses concluent que ces coûts atteignent tout au plus 30 cents par baril de pétrole.  Ces mécanismes incitent à réduire les émissions en améliorant la performance, plutôt qu’en freinant l’investissement ou la production. »

« De meilleurs moyens existent pour protéger la compétitivité, comme par exemple réinvestir une plus grande part des revenus de la tarification dans l’industrie. Geler la tarification du carbone industriel en Alberta est une erreur que le gouvernement devrait reconsidérer. »

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L’Institut climatique du Canada est l’organisme par excellence au pays pour la recherche sur les politiques climatiques. Nous produisons des analyses rigoureuses, des modélisations économiques et des recherches de fond. Nos experts sont disponibles pour discuter de questions liées à la tarification du carbone, aux coûts associés aux catastrophes climatiques, aux progrès du pays dans la réduction des émissions ainsi que des priorités pour le gouvernement nouvellement élu. 

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L’Institut climatique du Canada félicite le premier ministre Mark Carney et l’élection de son nouveau gouvernement

TORONTO—Rick Smith, le président de l’Institut climatique du Canada, a fait la déclaration suivante à l’issue de l’élection fédérale du 28 avril 2025:  

« L’Institut climatique du Canada félicite Mark Carney ainsi que le Parti libéral du Canada pour leur victoire lors de l’élection générale. L’Institut a un fort intérêt à collaborer avec le gouvernement de M. Carney sur des solutions politiques qui renforceront la souveraineté et la sécurité énergétique du Canada, tout en réduisant les émissions, en favorisant la croissance économique à faibles émissions de carbone et en construisant des logements et des infrastructures plus résilientes.»

« Il est un impératif financier, en cette période de bouleversements économiques mondiaux et d’incertitude, d’accélérer les progrès du Canada en matière de changements climatiques. Une occasion unique se présente à notre pays d’agir dans la lutte climatique tout en stimulant notre économie, soutenant l’innovation canadienne, investissant dans nos communautés, exploitant nos avantages concurrentiels et élargissant nos horizons commerciaux. Face à l’agression persistante des États-Unis et aux efforts visant à freiner l’innovation en matière d’énergie propre et de recherche climatique, la mise en œuvre de solutions climatiques canadiennes, rentables et conçues ici même, constitue un levier essentiel pour soutenir nos travailleurs, protéger nos communautés et renforcer la prospérité de notre économie.»

« Nous exhortons le nouveau gouvernement fédéral à agir rapidement pour renforcer la tarification du carbone industriel, finaliser le règlement sur les émissions de méthane dans le secteur pétrolier et gazier, mettre en place un crédit d’impôt pour l’investissement dans l’électricité propre ainsi qu’une taxonomie climatique canadienne pour le secteur financier. En agissant sur ces priorités, nous accélérerons la croissance économique à faible émission de carbone tout en fortifiant la compétitivité et la résilience économique du Canada. »

« Déjà, les dommages liés aux événements climatiques font grimper le coût de la vie pour tous les Canadiens. Nos logements, nos communautés et nos entreprises ne sont pas prêts à affronter les événements climatiques plus fréquents et plus intenses qui se dessinent devant nous.  Des mesures bien pensées pour contrer les menaces climatiques peuvent limiter les dégâts, tout en maintenant le coût de la vie à un niveau abordable, en soutenant des emplois et la diversification économique. »

« Les recherches de l’Institut ont révélé que les dommages liés aux changements climatiques représentent cette année l’équivalent de la moitié de la croissance économique du Canada. Alors que l’administration Trump tente de bloquer les investissements dans l’énergie propre et l’innovation, les coûts des technologies vertes continuent de chuter; plus de 40 % de la production mondiale d’électricité a été générée par des sources bas carbone l’an dernier. Le Canada a une occasion unique de saisir les opportunités offertes par la transition énergétique mondiale, ce qui lui permettra également de limiter les dommages causés par les changements climatiques. Il ne doit pas la laisser filer. »

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L’Institut climatique du Canada est l’organisme par excellence au pays pour la recherche sur les politiques climatiques. Nous produisons des analyses rigoureuses, des modélisations économiques et des recherches de fond. Nos experts sont disponibles pour discuter de questions liées à la tarification du carbone, aux coûts associés aux catastrophes climatiques, aux progrès du pays dans la réduction des émissions ainsi que des priorités pour le gouvernement nouvellement élu. 

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FICHE DE RENSEIGNEMENTS: Changements climatiques et tempêtes

Les changements climatiques intensifient les événements climatiques extrêmes partout dans le monde, notamment les tempêtes. Les températures mondiales plus chaudes fournissent plus d’énergie aux tempêtes, les rendant plus puissantes et imprévisibles. C’est pourquoi les dangers liés aux tempêtes tels que la grêle, les vents violents et les crues soudaines sont plus fréquents et plus graves dans de nombreuses régions du Canada. La recherche scientifique en cours sert à préciser les liens entre les changements climatiques d’origine anthropique et l’intensification des tempêtes (Smith et Malena-Chan, 2024).

Il est difficile de prévoir les effets futurs des changements climatiques sur les tempêtes au Canada, en raison de leur nature localisée et complexe. Les changements dans les facteurs qui influent sur les tempêtes peuvent varier énormément d’une région à l’autre, et la petite taille et la courte durée des orages de convection compliquent leur modélisation précise dans les modèles climatiques mondiaux. Même si nous savons que le réchauffement climatique devrait augmenter la fréquence et l’intensité des orages de convection au Canada, le moment et l’endroit où ils ont lieu et leur intensité demeurent incertains. Davantage de recherches visant le Canada sont nécessaires pour améliorer les projections et mieux comprendre les variations locales (Smith et Malena-Chan, 2024).

Les changements climatiques augmentent l’intensité et la fréquence des tempêtes

  • Les orages de convections, comme les orages, les tempêtes de grêle, les tornades et les ouragans, se produisent lorsque l’air chaud et humide s’élève dans l’atmosphère. En raison des changements climatiques, l’atmosphère est plus chaude et peut retenir plus d’humidité (NASA, 2022).
  • Au-dessus des terres, l’air humide s’élève plus rapidement en raison des températures de surface plus chaudes, ce qui donne plus d’énergie aux orages violents (Smith et Malena-Chan, 2024). De même, le réchauffement des océans causé par le réchauffement climatique accélère l’évaporation de l’eau de surface et son élévation, ce qui produit des ouragans plus puissants et intenses (Madge et Smith, 2024).
  • Les conditions favorables à la formation d’orages de convection violents devraient augmenter de 5 à 20 % par degré Celsius de réchauffement climatique (Lepore et coll., 2021).

Les dommages dus aux tempêtes s’accumulent dans des régions du Canada

  • Les dangers liés aux tempêtes, comme les vents violents, la grêle et la foudre, posent des risques graves pour les infrastructures, l’agriculture et les collectivités et sont une cause majeure des pertes catastrophiques au Canada (Ouranos, s. d.).
  • Les gros grêlons sont l’un des dangers liés aux tempêtes violentes les plus coûteux en Amérique du Nord, entraînant des pertes assurables annuelles dépassant fréquemment 10 milliards de dollars (Loomis, 2018).
  • En août 2024, une tempête de grêle à Calgary s’est placée au deuxième rang des phénomènes météorologiques extrêmes les plus coûteux de l’histoire du pays en causant plus de 3,2 milliards de dollars en pertes assurées (BAC, 2025).
  • Les vents rectilignes, qui accompagnent souvent les tempêtes et les systèmes météorologiques extrêmes, sont de plus en plus fréquents et destructeurs en raison des changements climatiques (Prein, 2023). Entre 2008 et 2021, environ deux tiers des pertes assurées catastrophiques au Québec et en Ontario ont été causés par des tempêtes de vent (Hadavi et coll., 2022).
  • Le derecho de 2022, une ligne de vents et d’orages puissants se déplaçant rapidement, a causé environ 1 milliard de dollars en pertes assurées en Ontario et au Québec (BAC, 2023).

Nombre de régions du Canada subiront probablement des tempêtes plus fréquentes et plus violentes dues à l’accélération des changements climatiques

  • Les modèles climatiques prévoient plus d’orages violents et de précipitations abondantes au Canada, surtout dans les Prairies et l’Est (Kirchmeier-Young et Zhang, 2020; Loxley, 2022; Ouranos, s. d.).
  • Dans le sud du Québec, la montée des températures devrait accroître l’instabilité atmosphérique, ce qui produira des orages et des courtes périodes de précipitations abondantes plus fréquents (Ouranos, s. d.). Dans le centre de l’Alberta, les modèles climatiques prévoient également une intensification des tempêtes au cours de la prochaine décennie (Gan et coll., 2022).
  • Dans le Canada atlantique, les changements climatiques rendent les ouragans plus fréquents et plus puissants (Madge et Smith, 2024).
  • Sur la côte du Pacifique, les changements climatiques augmentent l’intensité et la fréquence des rivières atmosphériques qui apportent des précipitations extrêmes, ce qui accroît de 45 à 60 % la probabilité des phénomènes comme celui qui a causé de graves inondations et glissements de terrain en Colombie-Britannique en 2021 (Gillett et coll., 2022).

Les changements climatiques modifient les régimes des vents violents, des tornades et de la grêle

  • Même si nous savons que le réchauffement atmosphérique provoquera probablement des changements à la fréquence, à l’intensité et à l’emplacement des tornades au Canada, davantage de recherches sont nécessaires pour bien comprendre la nature des changements prévus (Jafarpur et Smith, 2024).
  • Des données suggèrent qu’au Canada, les zones fortement touchées par les tornades et les vents violents se déplacent vers l’est, une tendance inquiétante qui mettrait à risque des régions à forte densité de population du Québec et de l’Ontario (Zadorsky, 2024).
  • Le réchauffement atmosphérique causé par les émissions de gaz à effet de serre favorise la formation de grêlons plus gros et plus destructeurs (Gensisni et coll., 2024). Dans le sud de l’Alberta, les tempêtes de grêle devraient devenir plus fréquentes et plus violentes en raison des changements climatiques (Zhao, 2024).

Les changements climatiques augmentent la fréquence, la force et l’intensification rapide des ouragans et des cyclones tropicaux, particulièrement dans l’Atlantique

  • La majeure partie de l’énergie thermique captée par les émissions de gaz à effet de serre est absorbée par les océans, ce qui alimente des ouragans et des cyclones tropicaux de plus en plus puissants (Climate Central, 2024). Les augmentations de la température à la surface de la mer d’origine humaine ont rendu plus puissants 84 % des ouragans de 2019 à 2023 (Gilford et coll., 2024). En 2024, tous les ouragans avaient des vents plus forts en raison des changements climatiques (Climate Central, 2024).
  • Des ouragans se forment plus fréquemment dans l’océan Atlantique en raison du réchauffement d’origine humaine (Emanuel, 2021). Il est prévu que la proportion de cyclones tropicaux de forte intensité augmente à l’échelle mondiale et que leur puissance destructrice s’accroisse avec le niveau de la mer, tout comme les taux de précipitation associés aux changements climatiques anthropiques (Knutson et coll., 2021).
  • Les ouragans dans l’Atlantique s’intensifient plus rapidement, ce qui donne aux collectivités moins de temps pour se préparer. Il est désormais deux fois plus probable qu’un ouragan de l’Atlantique passe de la catégorie 1 à un ouragan majeur (catégorie 3 ou plus) en moins de 24 heures par rapport aux années 1970 et 1980 (Garner, 2023).
  • L’élévation du niveau de la mer causée par les changements climatiques entraîne des ondes de tempête plus puissantes, ce qui élargit la submersion côtière et augmente les dommages causés par les ouragans (Madge et Smith, 2024). 
  • Les ouragans posent de plus en plus de risques économiques et de sécurité pour les collectivités du Canada atlantique en raison des vents violents, des inondations et des ondes de tempête qui détruisent les demeures et l’infrastructure côtière. Il est prévu que les ouragans se formeront et s’intensifieront à des latitudes plus élevées en raison du réchauffement climatique, augmentant ainsi la probabilité que des tempêtes dangereuses atteignent les côtes canadiennes (Studholme et coll., 2022).

Le Canada doit s’adapter aux changements et à l’intensification des systèmes de tempêtes

Ressources

Experts disponibles pour commenter et contextualiser le sujet

  • Ryan Ness – Directeur, Adaptation à l’Institut climatique du Canada et chercheur principal pour la série Coûts des changements climatiques de l’Institut (heure de l’Est, en anglais et en français)

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Claudine Brulé
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FICHE DE RENSEIGNEMENTS: cinq choses à savoir sur la tarification du carbone industriel au Canada

La tarification du carbone industriel est la politique canadienne exerçant la plus grande influence sur la réduction de la pollution par le carbone et sur la création d’une économie propre concurrentielle. Selon une étude de l’Institut climatique du Canada, les systèmes de tarification du carbone canadiens – aussi appelés systèmes d’échange pour les grands émetteurs – contribueront davantage à la baisse d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 que n’importe quelle autre politique.

Selon la législation canadienne, chaque province et territoire peut concevoir son propre système d’échange pour les grands émetteurs, ou adopter le système fédéral comme filet de sécurité. Pour assurer l’harmonisation des différentes tarifications, il existe toutefois un seuil fédéral, qui fixe des normes nationales minimales.

La tarification du carbone industriel favorise la compétitivité. Elle permet aux entreprises canadiennes d’attirer des investissements pour les projets de réduction des émissions, et, une fois l’objectif atteint, de générer des crédits monnayables. Les entreprises peuvent ainsi se tailler une place sur les marchés financiers mondiaux à un coût moindre pour l’État qu’en passant par des subventions – comme celles de l’Inflation Reduction Act aux États-Unis.

Voici cinq choses à savoir sur la tarification du carbone industriel au Canada :

  1. La tarification du carbone industriel est le plus grand moteur de réduction des émissions au Canada à l’horizon 2030.
  2. La tarification du carbone industriel ne coûte à peu près rien aux consommateurs canadiens.
    • L’étude récente de l’Institut climatique montre que les systèmes canadiens de tarification du carbone industriel n’ont à peu près aucune répercussion pour monsieur et madame Tout-le-monde.
    • Plus précisément, elle révèle que leur effet sur la consommation des ménages tourne autour de 0 % en 2025 (certains consommateurs en retirent même un léger bénéfice net) et devrait atteindre 0,1 % en 2030.
    • Cela s’explique par le fait que les systèmes sont conçus de manière à garder les coûts bas pour les industries et qu’ils s’appliquent surtout aux produits d’exportation achetés par d’autres pays.
  3. La tarification du carbone industriel peut mener à d’importantes réductions des émissions à faible coût pour le secteur privé, qui peut même en tirer un profit.
    • La tarification est conçue pour limiter les coûts : on paie seulement pour les émissions dépassant la limite établie, et si on se maintient sous la limite, on accumule des crédits monnayables.
    • En moyenne, les différentes industries paient au maximum 8,40 $ par tonne d’émissions, malgré le prix du carbone établi à 80 $ par tonne.
    • Le tout revient dans le pire des cas à peine 30 ¢ – ou le coût d’un Timbit – en moyenne par baril. Les coûts moyens pour les autres secteurs sont encore plus bas, et certains peuvent même générer des profits.
    • La tarification permet également de protéger les entreprises canadiennes des tarifs frontaliers sur le carbone que certaines régions imposent à des pays sans système d’échange, comme le font l’Union européenne et le Royaume-Uni.
  4. Faire une croix sur la tarification du carbone industriel, c’est faire une croix sur des milliards de dollars de capital.
    • Les entreprises détiennent des crédits qui perdraient leur valeur si les systèmes sont éliminés ou affaiblis : en Alberta seulement, ces crédits ont une valeur de 5 milliards de dollars selon le prix du carbone de 2024.
    • Elles ont également investi en misant sur l’existence de la tarification du carbone industriel; en effet, les investissements annuels en énergie propre liés à l’existence de ces systèmes totalisent près de 4,3 milliards de dollars.
    • L’élimination des systèmes d’échange pour les grands émetteurs met en péril les projets de réduction des émissions qui comptaient sur la possibilité de générer des crédits revendables.
      • On peut penser notamment à l’usine pétrochimique carboneutre prévue en périphérie d’Edmonton (9 milliards de dollars), à la modernisation projetée de deux aciéries à Algoma et à Hamilton, en Ontario (2,7 milliards), ainsi qu’à l’usine de ciment sobre en carbone attendue en Alberta (1,4 milliard).
  5. Les provinces et territoires ont leurs propres systèmes, mais les normes fédérales assurent leur mise au diapason.
    • La plupart des provinces disposent de leur propre système de tarification du carbone industriel, mais elles doivent toutes respecter un ensemble précis de normes établies par le gouvernement fédéral.
    • Selon une étude de l’Institut climatique, ces normes ont rendu les divers systèmes au Canada plus efficaces et plus uniformes.
    • Une meilleure harmonisation entre les systèmes provinciaux de tarification industrielle fait chuter les coûts pour le secteur privé et évite l’ajout d’obstacles au commerce interprovincial.

Autres ressources

Éliminer la tarification du carbone industriel nuirait à la compétitivité et freinerait les progrès climatiques

TORONTO—Rick Smith, président de l’Institut climatique du Canada, a fait cette déclaration sur l’importance déterminante de la tarification carbone industriel: 

« La tarification du carbone industriel est la politique la plus importante au Canada pour réduire les émissions de gaz à effets de serre et bâtir une économie propre mais aussi compétitive à l’échelle internationale. Les recherches de l’Institut climatique démontrent que les systèmes de tarification du carbone industriel au pays, s’ils sont maintenus, permettront une réduction des émissions plus importante que toute autre politique d’ici 2030. »

« La tarification du carbone industriel (aussi appelée système d’échange pour les grands émetteurs) est différente de la tarification du carbone imposée aux consommateurs sur plusieurs points. Elle permet des réductions des émissions trois fois plus importantes que la taxe carbone sur les consommateurs. Et elle ne fait pas augmenter les coûts pour les particuliers. » 

« La tarification du carbone industriel est conçue précisément pour protéger la compétitivité des entreprises exportatrices qui ont une empreinte carbone importante, tout en leur offrant des incitatifs économiques pour investir dans des technologies plus propres, dans l’efficacité énergétique et dans des mesures de réduction des émissions. »

« Notre analyse démontre que la tarification du carbone industriel n’ajoute presque rien aux coûts d’exploitation des grands émetteurs; par exemple, elle stimule l’innovation à faibles émissions dans le secteur pétrolier et gazier pour un coût moindre que celui d’un Timbit par baril. Les systèmes d’échange pour grands émetteurs créent aussi des marchés de crédits payants qui contribuent à attirer des investissements au Canada pour des projets à faibles émissions, allant du captage et stockage du carbone à l’acier propre, en passant par la fabrication de produits chimiques à faible intensité carbone. »

« Annuler les systèmes d’échange pour les grands émetteurs ferait plus de mal que de bien. Cela créerait beaucoup d’incertitude pour les entreprises et pour les investisseurs, au pire moment possible, et mettrait en jeu jusqu’à cinq milliards de dollars en crédits de carbone, en Alberta seulement. Cela nuirait aussi aux exportations canadiennes vers des partenaires commerciaux importants, comme le Royaume-Uni et l’Union européenne, qui mettent en place des tarifs sur le carbone pour donner un avantage concurrentiel aux producteurs à faibles émissions. »

« Sans le signal envoyé par les systèmes de tarification industriels, d’autres types d’incitatifs — comme les crédits d’impôt pour investir dans les technologies et l’industrie propres — ne suffiront pas à faire réduire de façon significative les émissions des grands émetteurs ou à atteindre les objectifs climatiques du Canada. Éliminer l’exigence fédérale en matière de tarification du carbone industriel laisserait le pays sans plan climatique crédible, et rendrait l’atteinte de la cible de 2030 impossible, sapant notre réputation internationale au lieu de la renforcer.  »

« L’Institut climatique s’engage à collaborer avec tous les gouvernements et les parties prenantes dans l’ensemble du pays afin de faire progresser les efforts de lutte contre les changements climatiques au Canada et à proposer des solutions pour une économie concurrentielle à faible émission de carbone. »

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Ressources additionnelles

L’Institut climatique du Canada appuie une riposte forte et unie aux tarifs douaniers américains 

TORONTO—Rick Smith, président de l’Institut climatique, a fait la déclaration suivante en réponse aux tarifs douaniers que les États-Unis imposent sur les exportations canadiennes : 

« L’Institut climatique du Canada appuie sans réserve les mesures déployées par les gouvernements fédéral et provinciaux en riposte aux tarifs douaniers illégaux et injustifiés que les États-Unis imposent au Canada. 

« Depuis sa création il y a cinq ans, la mission de l’Institut est fondamentalement patriotique : mener des des recherches et des analyses politiques solides afin de bâtir un avenir plus propre, plus sûr et plus prospère pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens. 

« Le réseau de l’Institut est composé de chefs de file de l’industrie, de syndicats, de détaillants, de fabricants, de peuples autochtones, de gouvernements et de nombreux autres groupes menacés par l’agression économique de la part des États-Unis. Nous continuons à appuyer sans relâche nos partenaires et l’ensemble de la population canadienne, aujourd’hui et dans les mois à venir.