Une nouvelle taxonomie climatique et de nouvelles règles de divulgation devraient favoriser les investissements à long terme au Canada

Bien appliquée, une nouvelle taxonomie de l’investissement climatique permettrait d’attirer les capitaux nécessaires pour atteindre la carboneutralité.

OTTAWA – Le premier chargé de recherche en croissance propre de l’Institut climatique du Canada, Jonathan Arnold, a fait la déclaration suivante en réponse à la publication du cadre de taxonomie de l’investissement climatique du gouvernement fédéral :  

« L’engagement pris aujourd’hui par le gouvernement fédéral en faveur d’une taxonomie de l’investissement climatique crédible et fondée sur des données scientifiques ouvre la voie à une accélération majeure de la transition vers l’énergie propre au Canada. Selon les estimations du gouvernement fédéral, plus de 115 milliards de dollars par an de nouveaux investissements dans les énergies propres et la transition sont nécessaires pour atteindre la carboneutralité de l’économie au Canada. Une taxonomie canadienne de l’investissement climatique peut aider à attirer les fonds nécessaires à la réalisation de ces projets. »    

« Une taxonomie de l’investissement climatique établira un langage normalisé sur la façon dont les investisseurs et les marchés de capitaux classent les investissements financiers et les actifs qui conviennent à la transition vers une économie carboneutre. Définir clairement ces opportunités contribuera à diminuer les émissions des industries les plus énergivores du Canada, tout en renforçant leur compétitivité mondiale.»  

« L’annonce d’aujourd’hui s’appuie sur le plan d’action élaboré par le Conseil d’action en matière de finance durable, qui représente les 25 plus grandes institutions financières du pays, en partenariat avec l’Institut climatique du Canada. La prochaine étape, telle que l’a expliquée la ministre Chrystia Freeland, consistera à créer une nouvelle taxonomie de l’investissement climatique qui comprendra des définitions pour les investissements dits « verts » et les investissements « de transition ». Cette taxonomie apportera de la clarté aux marchés de capitaux à la recherche d’opportunités d’investissements durables. »  

« Le cadre proposé par le gouvernement s’aligne sur les meilleures pratiques mondiales en matière de taxonomie « verte », tout en jetant les bases d’une taxonomie « de transition », le chaînon manquant de la finance climatique. L’annonce d’aujourd’hui met l’accent sur la nécessité d’exclure les nouveaux projets de gaz naturel du cadre de la taxonomie. Elle souligne également l’importance de disposer d’une structure de gouvernance crédible et indépendante pour déterminer les critères spécifiques à certains secteurs. »  

« Le gouvernement a aussi annoncé que les sociétés sous réglementation fédérale au pays seront tenues de divulguer l’impact du changement climatique et de la transition énergétique mondiale sur leurs activités et leur rentabilité future. Ce changement est une étape importante pour préparer l’économie canadienne à la menace croissante des changements climatiques et à la profonde transformation, déjà en cours, sur les marchés financiers internationaux. »   

« Le Canada est bien placé pour jouer un rôle de chef de file mondial dans ces domaines. Bien implantée, la taxonomie canadienne de l’investissement climatique et la mise à jour des exigences en matière de divulgation des risques contribueront à attirer des capitaux mondiaux pour rivaliser avec nos voisins américains. »  

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Claudine Brulé
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