Passifs climatiques négociables : Une expérience de pensée

Les auteurs de cette étude envisagent la création d’un marché de la responsabilité climatique pour faire face aux changements climatiques. L’objectif de cette étude est d’envisager comment le récent changement d’attitude, visant à évaluer la réalisation du dommage climatique et à tenir les émetteurs responsables, pourrait se traduire en un instrument économique.

Initiative de modélisation énergétique

Ce rapport vise à démontrer que, bien que le Canada ait pris du retard dans la structuration d’un effort de modélisation énergétique efficace et susceptible de soutenir l’élaboration de ses politiques, l’expertise susmentionnée est déjà largement développée au pays. Cependant les ressources qui possèdent cette expertise sont éparpillées ce qui s’avère couteux pour le Canada.

Évaluer le soutien politique aux industries à forte intensité d’émissions et exposées aux échanges commerciaux

Cette étude donne un aperçu des politiques de soutien aux industries à forte intensité d’émissions exposées aux échanges commerciaux (EITEI) en vigueur au Canada et les compare aux politiques en vigueur en Australie, en Californie et dans l’Union européenne. Les politiques de soutien EITEI nationales et internationales sont évaluées à l’aide des mesures des coûts administratifs, de l’efficacité économique, de l’incitation à la réduction des émissions et de l’équité entre et au sein des secteurs.

La tarification du carbone dans un État fédéral : Le cas du Canada

Dans cette étude, Jennifer Winter souligne le manque d’uniformité dans la tarification des émissions, tant en termes de conception que de mise en œuvre des politiques qui existent au Canada. Elle décrit l’évolution de la tarification des émissions et les changements politiques qui ont conduit à la mise en œuvre et au retrait politique de la tarification des émissions, puis commente les leçons tirées de l’expérience canadienne.

Transports publics et pollution de l’air : l’exemple des grèves canadiennes

Il existe peu d’informations sur l’effet causal des transports publics sur la pollution de l’air à l’échelle locale. En exploitant les variations au niveau de la disponibilité des transports publics à la suite de grèves dans 18 villes canadiennes entre 1974 et 2011, cette étude identifie l’effet à court terme des transports publics sur la pollution de l’air. Nos résultats montrent que les transports publics génèrent une augmentation de 3,5 parties par milliard d’oxyde d’azote, sans avoir d’effet statistiquement significatif sur les taux de monoxyde de carbone ou de particules fines type PM2.5. Nos estimations sont robustes à une série de tests de spécification, et les mesures sont cohérentes relativement à un modèle de simulation calibré. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que l’expansion des transports publics en Amérique du Nord, dans leur configuration actuelle, n’améliorera probablement pas la qualité de l’air à l’échelle locale.

Politique industrielle en Alberta : les leçons d’Aostra et des sables bitumineux

Il y a un demi-siècle, l’Alberta Oil Sands Technology and Research Authority (AOSTRA) a vu le jour malgré les critiques de l’industrie pétrolière conventionnelle dominante. Alors que le gouvernement de l’Alberta fait face aux défis de la diversification et de la décarbonisation, Sara Hastings-Simon explique comment les leçons tirées de cet investissement peuvent aider la province à débloquer sa croissance économique pour un avenir à faible émission de carbone.