Déclaration sur la justice et l’équité

Notre engagement à l’égard de la justice et de l’équité

Pour être efficaces et viables à long terme, les politiques sur les changements climatiques doivent inclure, soutenir et mobiliser un large éventail de personnes au pays.

Nous reconnaissons que les injustices et les inégalités systémiques issues de la colonisation et de la discrimination persistante font en sorte que certaines personnes et communautés sont plus vulnérables aux répercussions physiques, sociales et économiques des changements climatiques et des politiques sur le climat, y compris les personnes noires, autochtones, de couleur, à faible revenu, 2ELGBTQI+ et handicapées ainsi que d’autres communautés. De plus, ces groupes et leurs expériences sont souvent mal représentés dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques sur le climat.

Comme l’élaboration de politiques relatives aux changements climatiques efficaces et leurs résultats peuvent avoir des répercussions considérables pour ces communautés, ces dernières doivent jouer un rôle central dans les processus de décision, de recherche et d’élaboration de politiques au Canada.

À cette fin, l’Institut climatique du Canada s’efforcera :

  1. d’accorder une plus grande place aux groupes actuellement sous-représentés, autant au sein même de l’organisation que dans ses travaux, et d’éliminer les obstacles à la participation équitable dans ses pratiques d’embauche, la formation du personnel et la culture organisationnelle;
  2. d’intégrer des expériences, valeurs et points de vue diversifiés et sous-représentés – dont ceux des personnes les plus touchées par les politiques relatives aux changements climatiques et au climat – dans ses travaux, pour favoriser des approches plus justes et efficaces dans les politiques;
  3. d’appuyer et de défendre les droits et l’autodétermination autochtones, en particulier dans le contexte des politiques sur les changements climatiques et la croissance propre, ce qui peut impliquer de travailler avec les langues autochtones, le cas échéant;
  4. d’encourager ses partenaires à adopter des pratiques similaires.