Mandy Gull – Masty

Grande cheffe/présidente Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) / Gouvernement de la Nation crie

Mandy Gull-Masty est membre de la Première Nation crie de Waswanipi. Elle est la deuxième femme élue grande cheffe adjointe et la première femme à être élue grande cheffe de la Nation crie. Son parcours scolaire a été une réussite, comprenant un baccalauréat ès arts en sciences politiques et un baccalauréat en affaires publiques et en études des politiques de l’École des affaires communautaires et publiques de l’Université Concordia. En outre, elle compte plus de 12 années d’expérience en administration et en gestion. Elle a travaillé pour différentes entités et organisations cries, tant au niveau local qu’au niveau régional.

Tout d’abord élue à des fonctions publiques en 2014, elle a été grande cheffe adjointe de sa communauté natale, la Première Nation crie de Waswanipi. Elle a joué un rôle essentiel pour veiller à ce que l’exploration minière tienne compte des préoccupations de la communauté et de la protection de l’environnement.

En juillet 2017, elle a été élue comme grande cheffe adjointe et vice-présidente du Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee)/Gouvernement de la Nation crie pour un mandat de quatre ans. Elle a été ravie de servir Eeyou Istchee dans le cadre de différents mandats, dont celui de présidente de la Commission Eeyou de planification de l’aménagement du territoire et de membre du Comité de la justice, en plus d’avoir dirigé la Table Cris-Québec sur l’environnement et les aires protégées.

Le 29 juillet 2021, la Nation crie a élu Mandy Gull-Masty comme grande cheffe du Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) et présidente du Gouvernement de la Nation crie pour un mandat de quatre ans. Selon elle, ses quatre piliers sont la base et la clé nécessaires pour assurer un avenir sain pour Eeyou Istchee : le modèle cri de gouvernance et de planification financière, les investissements dans la langue crie et la préservation de la culture, la protection du mode de vie Eeyou Istchee et cri et, enfin, l’économie mixte crie.