Étant les premiers témoins de l’évolution rapide du climat, les peuples autochtones mènent le développement de solutions climatiques fondées sur la culture et les territoires. Pour amplifier les voix autochtones et mettre en lumière leurs innovations à la fine pointe de la recherche et des politiques climatiques, l’Institut climatique du Canada publiera bientôt quatre nouvelles études de cas dans le cadre de sa série sur les perspectives autochtones, illustrant le travail de chercheurs et de détenteurs du savoir autochtones.
La table ronde cherche à souligner la contribution de ces études de cas et à les diffuser auprès d’un public plus large de chercheurs dans le domaine du climat et de décideurs de tous les ordres de gouvernement, dans l’espoir de renforcer l’incidence et l’efficacité des politiques climatiques dans l’avenir.
Cette discussion portera sur le rôle essentiel que jouent l’autodétermination et le savoir autochtones dans l’efficacité des politiques climatiques.
Nous traiterons des sujets suivants :
- Les projets de rétablissement du saumon inspirés par le nom de lieuCuuxʷnitapi (tsou-kwin-it-ap-i, se traduisant par « le saut du saumon coho »), dans la Première Nation Ahousaht, sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique.
- Savoir quand cesser l’extraction et la transition de la pêche au nettoyage des littoraux dans la baie Georgienne par l’Alliance Bagida’waad, Nation ojibwée de Saugeen, en Ontario.
- Le travail de remise en état des routes inspiré par l’approche à deux voies dans la Nation de Fort McKay, en Alberta.
La discussion portera aussi sur la nécessité pour le gouvernement de changer ses politiques, notamment par une augmentation de la résilience sociale et écologique en tenant compte de la saisonnalité et des noms de lieux autochtones traditionnels. Nous nous attaquerons aux dossiers de la décolonisation et de la décarbonisation. Nous dévoilerons notre « vision à double perspective », un concept selon lequel on peut tirer profit de la complémentarité des systèmes de savoir autochtones et occidentaux pour créer des politiques globales qui profiteront à tous.
L’Institut climatique du Canada s’engage à soutenir l’autodétermination des peuples autochtones par son travail et à intégrer les pratiques, les valeurs et les savoirs autochtones dans ses recommandations de politiques. Nous savons que cela doit être fait par des Autochtones, pour les Autochtones. Nous profitons de cette occasion pour vous présenter des acteurs importants du domaine, dont ceux en vedette à notre table ronde, dont voici notre modératrice, notre présentatrice et nos panélistes :
- Modératrice : Tosh Southwick, membre du conseil d’administration, Institut climatique du Canada
- Discours de Shianne McKay, gestionnaire principale de projets, Centre for Indigenous Environmental Resources
- Panélistes :
- Tara Atleo, Première Nation Ahousaht
- Janna Wale, Première Nation Gitanmaax
- Natasha Akiewenzie, Première Nation de Saugeen
- Jean L’Hommecourt, Première Nation de Fort McKay